Publié le 22/07/2022
Ce contexte caniculaire nous rappelle combien l’aménagement urbain peut participer à l’amplification ou la réduction du phénomène des « îlots de chaleur« . De telles périodes vont devenir récurrentes du fait du dérèglement climatique, et il devient urgent de concevoir des quartiers plus respirables pour l’ensemble de ses usagers.
Ilot de chaleur : phénomène fortement lié à l’occupation du sol, « l’îlot de chaleur » conduit notamment à accroître l’intensité des températures (et donc des températures ressenties par les usagers) diurnes et nocturnes en ville, et ce à l’échelle de la rue ou du quartier.
La ville d’Annecy est particulièrement concerné par ce phénomène comme le démontre l’étude DRIAS-climat, reprise par le Dauphiné.
L’aménagement de Pré Billy est ainsi pensé de sorte à réduire les températures ressenties, de jour comme de nuit :
Mise en œuvre d’une végétation pensée pour participer au confort d’été :
Mise en œuvre d’une pépinière sur le site :
Grande proportion d’espaces verts : 12.7 hectares, soit 60% du projet
Gestion des phénomènes de fortes pluies grâce à la morphologie des terrains :
Conception bioclimatique des bâtiments en prévision des extrêmes climatiques :
INDDIGO, AMO environnement du projet : « Globalement, le projet présente très peu de risques d’effets d’îlots de chaleur, au regard notamment de la végétalisation massive des îlots, en surface et en développement, la végétalisation des espaces publics ou encore la densité bien explicitée sur le plan masse »
Les labels EcoQuartier et Biodivercity@ready, engagements du projet, viennent attester du respect de ces objectifs.